Nous développons des produits naturels à base de prébiotiques, de probiotiques, d’Ω3, d’antioxydants pour rééquilibrer le microbiote.
Selon le Dictionnaire Robert, Dico en ligne (https://dictionnaire.lerobert.com/definition/microbiote) Le microbiote est l’« Ensemble des micro-organismes vivant dans un écosystème donné ».
A l’intérieur et sur le corps humain, il existe plusieurs microbiotes : plusieurs écosystèmes de micro-organismes. Ils sont situés sur la peau, dans le vagin, dans la bouche, le pharynx, le nez, dans les poumons. Le plus important est le microbiote intestinal qui est composé par les 100 000 milliards de micro-organismes qui vivent dans le tractus digestif humain, principalement dans l’intestin grêle et le gros colon. Ces micro-organismes sont des bactéries, des virus, des parasites et des champignons non pathogènes. Les bactéries représente la population la plus importante. Quatre groupes sont dominants : les Firmicutes (60 à 75%), les Bacteroidetes (10 à 40 %), les Actinobacteria (3 %) et les Proteobacteria.
Chaque individu a un microbiote intestinal qui lui est propre. Le microbiote est une marque unique.
A la naissance, le microbiote d’un individu se constitue progressivement, d’abord au contact de la flore vaginale et fécale après un accouchement par voie basse, ou à celui des micro-organismes de la salle de travail en d’accouchement par césarienne. Si on est né par voie basse, on reçoit principalement le microbiote de sa mère. Si la mère est en dysbiose, c’est un mauvais départ.
Les lieux de vie, l’alimentation, ont un impact important sur le microbiote. Les Asiatiques, les Africains, les Européens ne vont pas avoir le même microbiote.
L’intestin est un filtre majeur entre le milieu extérieur et notre milieu intérieur, sa surface d’échange avec « l’extérieur » est d’environ 300m2. S’il fonctionne correctement, il doit laisser passer les nutriments et micronutriments qui doivent être assimilés. En revanche, il doit empêcher les pathogènes de passer dans le sang.
Les Fibres Alimentaires, les prébiotiques, sont naturellement procurées par l’ingestion quotidienne de fruits et légumes. Le microbiote intestinal se nourrit des fibres alimentaires de notre alimentation. En contrepartie, les bactéries de la flore intestinale aident à la digestion, à l’assimilation de certains nutriments, du calcium,... La flore participe à la bonne vitesse de notre transit intestinal.
La flore synthétise un certain nombre de vitamines (K, B, B12), d’acides gras à courte chaîne, ... et d’acides aminés, notamment valine, leucine et isoleucine.
Elle module le pH de notre milieu intérieur, participant ainsi à notre équilibre acido-basique.
Les bactéries produisent généralement des protéines, notamment des enzymes qui permettent de décomposer dans l’intestin ce qui ne peut pas être digéré comme les fibres. Une flore saine a un rôle anti toxique équivalent à celui du foie.
La flore intestinale joue également un rôle de défense contre des bactéries pathogènes.
La flore forme une barrière de protection contre les infections. Tous les jours, nous rencontrons ou ingérons des bactéries étrangères, des virus et des toxiques. Certains sont éliminés lors de leur passage dans le milieu acide de l’estomac, mais d’autres essaient de s’implanter sur notre muqueuse intestinale ou de la traverser pour entrer dans la circulation sanguine. Une flore bien équilibrée peut directement éliminer un germe indésirable ou bien le tenir en respect à un niveau sous dominant.
La flore augmente le nombre des cellules qui secrètent les immunoglobulines et augmente la taille des plaques de Peyer, ce sont 2 éléments primordiaux dans les réactions immunitaires. L’intestin possède des fonctions immunitaires essentielles, au service de la vie et de la lutte contre des éléments pathogènes. De plus, ses cellules sont en vigilance permanente pour aller au secours d’autres muqueuses agressées, les bronches par exemple.
De nombreux facteurs peuvent perturber cet écosystème (stress, intolérance, prise de médicament...). Tout déséquilibre de cette flore va dons avoir des conséquences sur la digestion, le transit mais aussi sur l’immunité.
Les modifications de cette flore peuvent être causées par des infections digestives, les traitements antibiotiques, le stress ou une alimentation déséquilibrée.
De nombreux chercheurs ont montré que le microbiote a une influence sur le métabolisme. Les maladies métaboliques se traduisent par une inflammation dans laquelle le microbiote altéré est impliqué. De nombreuses études ont pu établir un lien entre la composition du microbiote et l’obésité, le diabète et le syndrome métabolique.
Les graines de Lin sont très riche en Ω3 (ALA) , en lignanes, en fibres alimentaires, en mucilages.
Les Polyphénols de raisin possèdent de puissantes propriétés antioxydantes. Leurs effets sur la réduction des dommages des radicaux libres et le stress oxydatif suggèrent qu’ils peuvent être particulièrement efficaces pour réduire les maladies cardiovasculaires et un certain nombre de maladies chroniques liées au vieillissement. Les expérimentations, in vitro ou chez l'animal, confirment qu'une supplémentation en antioxydants permet de lutter contre la formation des LDL oxydées, réduisant ainsi le développement des lésions athéromateuses (Steinberg D, Parthasarathy S, Carew TE, Khoo JC, Witztum JL. Beyond cholesterol. Modifications of low-density lipoprotein that increase its atherogenicity. N Engl J Med 1989;320:915-924), (Sasahara M, Raines EW, Chait A, Carew TE , Steinberg D, Wahl PW, Ross R. Inhibition of hypercholesterolemia-induced atherosclerosis in the nonhuman primate by probucol. I. Is the extent of atherosclerosis related to resistance of LDL to oxidation. J Clin Invest 1994;94:155-164).
Une étude sur des souris « mimant la susceptibilité maladie de Crohn et des rats rendus obèses », publiée en 2022, a conclu que : «une complémentation en lin, préférentiellement en LS-E, associée à un programme d’activité physique, pourrait, en prévention primaire ou secondaire, s’avérer bénéfique dans un contexte de pathologies métaboliques ». Réf. Effets bénéfiques d’une complémentation en lin sur le microbiote intestinal associé à la muqueuse dans un contexte de pathologies métaboliques- Nutrition Clinique et Métabolisme Volume 36, Issue 1, Supplement, February 2022, Page S69 - C.Plissonneau,B.Chassaing, F.CapelG.Mairesse,G.Chesneau,N.Barnich,N.Boisseau
« Les lignanes sont des polyphénols s’accumulant dans les tissus ligneux, les graines et les racines de nombreuses plantes. Ces molécules, vraisemblablement impliquées dans les mécanismes de défense chez la plante, sont également utiles pour l’homme. Les lignanes du lin (Linum usitatissimum L.) sont des phyto-œstrogènes, qui, métabolisés en entérolignanes après leur ingestion par les mammifères, offrent une protection face à l’apparition et au développement de certains cancers hormono-dépendants. Les études menées in vitro sur des modèles cellulaires de mammifères tendent à confirmer les effets bénéfiques observés lors d’études épidémiologiques et apportent des éclairages sur leurs mécanismes d’action…. »
« Le lin est utilisé en pharmacie pour sa graine dont le mucilage agit comme laxatif de lest. L’huile de la graine renferme une forte proportion d’acide alpha linolénique (C18 :3, ω3 ; de 35 % à 65 % des acides gras totaux) qui joue un rôle important dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, en régulant la cholestérolémie et en limitant la constitution des plaques d’athérome.
Enfin, la graine du lin oléagineux (Figure 2A-C) est à ce jour la matière première végétale contenant le plus de lignanes phyto-œstrogènes (PE), le sécoisolaricirésinol sous forme de diglucoside (SDG) y est largement plus abondant que dans toutes les autres graines comestibles (Tableau I) [1]. » Extraits de l’article « Intérêt des lignanes dans la prévention et le traitement de cancers » publié dans Medecine/Sciences https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2008/07/medsci2008245p511/medsci2008245p511.html
Une étude de 2020 a évalué les effets d’une farine de graines de lin sur les caractéristiques métaboliques et les mensurations de femmes souffrant d’ovaires polykystiques. Les résultats de ce travail ont montré que la consommation de la farine de graines de lin a permis une réduction du poids corporel, des concentrations d’insuline, de la résistance à l’insuline, des triglycérides, de marqueurs de de l’inflammation. Haidari F et al., The effects of flaxseed supplementation on metabolic status in women with polycystic ovary syndrome : a randomized open-labeled controlled clinical trial. Nutritional Journal, 2020 ; 19 :8.
En octobre 2022, une étude publiée dans le « Journal of the American College of Cardiology » a montré que les patients atteints d’insuffisance cardiaque qui avaient des taux sériques élevés d’acide alpha-linolénique (ALA) avaient un meilleur pronostic que ceux dont les taux étaient les plus faibles dans cette étude observationnelle.
Un régime alimentaire riche en oméga-3 semble associé à un meilleur pronostic pour l’insuffisance cardiaque. L'ALA est un acide gras oméga-3 que l'on trouve principalement dans les plantes comme le lin, le chia, les noix ou l'huile de canola. "L'acide alpha-linolénique contribue à l'entretien de taux de cholestérol sanguins normaux"